Architecture, sécurité, réseau zéro confiance, tout le concept repose sur les derniers mots. Ne faire confiance à personne. Le contexte numérique dans lequel nous évoluons justifie cette méfiance presque exagérée que certains associeraient à de la paranoïa. Dorénavant, la protection des données des entreprises doit passer par une architecture qui ne laisse passer aucune sorte d’intrusion, et non plus de filtration de données depuis l’intérieur du réseau.

Architecture zéro confiance, les bases à savoir sur le sujet

Face au modèle zéro confiance, aucun appareil se trouvant à l’extérieur, ni d’ailleurs à l’intérieur du réseau n’est fiable. Suivant ce concept, seuls les utilisateurs et appareils ayant validés leur identité sont considérés comme dénué de cybermenaces. La mise en place de ce type d’architecture vise à installer une sécurité immuable dans tout le système informatique et l’environnement numérique.

Pour Tsilavo Ranarison, les entreprises sont vulnérables dès lors qu’un des utilisateurs internes devient malveillant vis-à-vis des données, alors qu’il n’existe qu’une barrière extérieure pour contrer les intrusions. Les cybercriminels connaissent parfaitement l’architecture des pares-feux externes. Ils sont donc, à tout moment en mesure de pénétrer dans un parc informatique sécurisé et s’y promener en toute liberté.

De plus, le stockage de données ne se fait plus qu’en interne. Il s’opère aussi sur le cloud ou autres hébergements virtuels. Suivant ces cas de figures, des mesures plus drastiques s’imposent sur le réseau afin de totalement préserver les pertes de données. L’architecture réseau zéro confiance est justement axée dans ce sens où le risque de piratage de données devient très élevé.

sécurisation données

Quel intérêt pour les entreprises d’adopter le modèle zéro confiance ?

Les principes de base complexes de cette architecture réseau demandent une grande expertise, et surtout une confidentialité préservée. Côté avantages, les entreprises n’auront qu’à s’inspirer des grandes firmes comme Google ou encore Facebook, pour suivre cette optimisation de la sécurité réseau. Elles devraient se lancer dans cette refonte surtout si elles intègrent la communauté technologique et faire appel à un spécialiste en intégration informatique et réseau, à l’instar de NextHope Madagascar dirigé par Tsilavo Ranarison pour pouvoir bénéficier des avantages sécuritaires du modèle zéro confiance.

Cette architecture aidera notamment par rapport à la visibilité puisque chaque utilisateur sera restreint par des authentifications. Si ces barrières existent c’est grâce à la micro segmentation du parc informatique. Les intrusions réussies ne parviendront pas à extraire des données fragiles puisque celles-ci seront stockées à différents niveaux, et protégés par des contrôles d’accès. Par ailleurs, un réseau zéro confiance est continuellement réactif face aux différentes pénétrations dans le domaine sécurisé. Il inclura des relevés de périphériques tentant d’accéder au réseau, autant en nombres qu’en types de matériel.

Quelques précisions sur le concept de sécurité zéro confiance

L’architecture zéro confiance repose sur plusieurs concepts. Il y aura en premier lieu le principe avec lequel tous les utilisateurs, que ce soit interne ou externe, seront toujours considérés comme des étrangers aux yeux de la barrière zéro confiance. Pour ce faire, la technologie agencera ainsi des pares-feux. Ces derniers seront spécifiques à chaque niveau du réseau, et seront très sévères surtout pour les privilèges. Ils se parent de l’authentification multi-facteurs (MFA) qui est d’ailleurs une valeur fondamentale de la sécurité zéro confiance.

Et ces dernières seront moindres grâce aux contrôles qui se font à plusieurs niveaux. Par ailleurs, les incursions réussies seront prévenues à temps grâce au système de micro segmentation. Enfin, les moyens et périphériques plus technologiques qui sont les plus à violer des réseaux seront particulièrement ciblés par zéro confiance via des contrôles stricts.