La virtualisation des serveurs est une technique permettant de concentrer les charges de plusieurs systèmes sur un seul serveur physique. Ce système fait gagner à la fois en espace et en énergie. A contrario, le Cloud implique la localisation à distance des données qui sont habituellement stockées dans les locaux d’une entreprise. Sur la base de ces différentes informations, l’entreprise devra juger s’il serait raisonnable de passer directement au Cloud. Le Cloud Computing et la virtualisation sont deux solutions ayant chacune des points positifs. Quant au choix du modèle à préférer, il est recommandé de tenir compte de l’adéquation avec les activités de la société.
Économie : argument de taille en faveur de la virtualisation
Le procédé de virtualisation est surtout reconnu pour la diminution conséquente des dépenses en capital qu’elle occasionne. A la place de plusieurs dizaines de serveurs, l’entreprise peut n’en caser que quelques-uns et investir dans de bons hyperviseurs. La virtualisation des serveurs concorde surtout aux attentes des sociétés qui ne sont pas disposées à assimiler les changements d’organisations engendrés par le Cloud. Bien sûr, divers paramètres auront été pris en compte, entre autres les avantages et les inconvénients de ce procédé.
Les entreprises traditionnelles ont encore un peu de mal à passer le cap de la virtualisation pour diverses raisons, par exemple, éviter de se séparer des ressources qui se révèleraient être en trop en cas de réduction du nombre d’appareils à maintenir. Il faut cependant se faire à l’idée que les avancées technologiques pousseront inévitablement vers ces nouvelles solutions. Par ailleurs, et c’est un fait : la virtualisation des serveurs est une étape incontournable ou encore un passage intermédiaire vers la mise en place du Cloud.
Les intérêts de pencher pour le Cloud
Si la virtualisation des serveurs relève de la technologie, le Cloud privé, lui, concerne le mode de fonctionnement. Quelques années de virtualisation suffiront aux équipes informatiques pour ériger une plateforme bien maitrisée capable de faire face aux changements. Les machines virtuelles permettent d’étendre les serveurs dans un délai réduit, le service informatique peut assurer les besoins de l’entreprise sans trop suer. Étant donné que la conception de machines virtuelles constitue un goulot d’étranglement, certains services informatiques préfèrent bénéficier des services de professionnels dans le domaine comme l’équipe dirigée par Tsilavo Ranarison, CEO de NextHope Madagascar.
Entre Cloud et Virtualisation : quelle est la meilleure option ?
Pour les entreprises, choisir entre le Cloud computing et la virtualisation n’est pas un choix évident. Pour le cas des entreprises qui devront effectuer diverses vérifications au niveau des changements et de la conformité réglementaire, le Cloud computing peut constituer une contrainte. Les mutations organisationnelles peuvent également susciter des perturbations. La virtualisation des serveurs permet d’effectuer des économies considérables sans pour autant perturber le service informatique.
Le Cloud est un outil qui soutient la mise en place de la virtualisation progressivement. Cependant, pour optimiser les bénéfices de la virtualisation, l’agencement ainsi que les procédures du service informatique doivent être révisés régulièrement. De nombreuses entreprises penchent pour une méthode progressive pour éviter la confusion, le chevauchement des responsabilités ou encore l’incompréhension de certains employés.
Les enjeux de la combinaison de la virtualisation et le Cloud
A première vue, le déplacement de l’environnement de production via des serveurs virtuels semble être la meilleure option. En effet, cette alternative soutient la sauvegarde d’une partie importante des modifications et de la gouvernance tout en maintenant la productivité.
Les environnements de test et de développement obéissent généralement à des stratégies moins répressives. Dans ce contexte, un Cloud privé serait le plus approprié à cet environnement. Si le service IT se sert du Cloud pour des tests et le développement, il est important qu’il comprenne bien les enjeux du Cloud privé sur les opérations et l’infrastructure.