Les technologies avancées qui forment les Datacenter à leur conception amènent certains utilisateurs à penser qu’ils n’ont pas besoin de fonctionnalités de sécurisation avancées. Mais non, au contraire même, vu la quantité de données sensibles qu’ils peuvent contenir et le fait qu’ils peuvent être accessible par des utilisateurs géographiquement distants, ils ont besoin de plus de sécurité que d’autres terminaux. Ces informations librement transférés rendent les datacenter plus attirants pour les cybercriminels. Trois points méritent principalement l’attention des services de sécurité : le bureau, le serveur et la passerelle, que nous allons essayer de détailler dans cet article.

La sécurisation du bureau

Il n’y a pas si longtemps, le bureau seul bénéficiait de la protection par les antivirus. Il s’agit toujours d’une mesure incontournable par rapport à la sécurité des centres de données. Cette méthode représente toutefois quelques inconvénients car elle n’est efficace que si tous les utilisateurs finaux mettent régulièrement à jour leur logiciel. Le nombre de pop-up intempestif affiché automatiquement par les logiciels antivirus font que les utilisateurs, ne voulant pas être déconcentrés n’y prêtent plus attention. Les mises à jour manquantes sont cependant source de vulnérabilité pour le système. Pour protéger le poste de travail, l’antivirus analyse les lecteurs de mémoire vive pour y détecter des brins de code malveillant dans la base de données. L’évolution des datacenters fait que, les administrateurs réseau doivent recourir à des dispositifs de sécurité plus élaborés que ceux qu’on retrouve sur les solutions antivirus habituels.

La protection du serveur

Pour les serveurs, les solutions de protection antivirus agissent au niveau du serveur de messagerie. De ce fait, les codes malveillants n’atteignent pas les terminaux des utilisateurs. Seulement, sans protection antivirus performant dans les autres niveaux, les virus pourront toujours atteindre le réseau. Si les entreprises ne se fient qu’à la couche de protection des serveurs, les cyber-attaques pourront toujours corrompre ou subtiliser les données commerciales sensibles. Le point suivant représente le troisième pilier à protéger pour compléter la sécurisation du système., il s’agit de la sécurisation de la passerelle.

La sécurité de la passerelle

L’objectif de cette action de sécurisation au niveau de la passerelle est de bloquer les malwares dès son point d’accès le plus éloigné, afin qu’il n’atteigne pas du tout le réseau. Du moment qu’ils restent à distance, ils n’auront aucun impact sur les datacenters. Même si les passerelles sont des solutions relativement récentes, les responsable réseau considèrent qu’elles sont des compléments utiles à la protection des serveurs et des terminaux. Au niveau de cette couche, l’antivirus analyse les messages entrants pour détecter de potentielles menaces. Les messages infectés sont mis en quarantaine ou supprimés selon la configuration des solutions adoptées.

 

Pour une entreprise, confirme Ranarison Tsilavo CEO de NextHope Madagascar, entreprise expérimentée dans le domaine des réseaux d’entreprise, il est important de sécuriser l’ensemble du système, le réseau entier pour assurer la pérennité de ses activités. Un appareil isolé infecté par un virus malveillant peut encore être contrôlé, mais si le virus s’échappe sur le réseau, c’est toute l’entreprise qui verra sa structure informatique en difficulté, voire devoir arrêter toute activité.