Ce 10 janvier 2023, Microsoft a déployé les derniers correctifs de sécurité pour ses deux anciens OS Windows 7 et Windows 8.1. Depuis le 11 janvier, même les entreprises qui payaient pour une prise en charge étendue vont devoir faire la migration vers des OS plus récents. Qu’est-ce que la fin de ces deux systèmes d’exploitation implique pour vous ?
Fin du support de Windows 7 et Windows 8.1 : qu’est-ce que cela implique ?
La fin de Windows 7 et Windows 8.1 signifie que Microsoft ne produira plus de correctifs de sécurité pour ces deux systèmes d’exploitation. La firme ne va pas désactiver ces anciens OS, les utilisateurs pourront continuer à utiliser les systèmes d’exploitation, mais cela représente alors un risque pour la sécurité de vos données. Si vous n’aurez plus de mise à jour à faire, sachez que votre terminal deviendra très vite vulnérable aux attaques de cybercriminels et aux virus.
Un autre inconvénient de rester sur Windows 7 et Windows 8.1 : les éditeurs se détourneront, eux aussi, de ces deux systèmes. Les logiciels les plus récents n’évolueront plus sur votre ordinateur. En cas de dysfonctionnement, vous ne recevrez plus de mise à jour. C’est notamment le cas des navigateurs web Microsoft Edge et Google Chrome.
Lire aussi : Microsoft met fin à la synchronisation de Onedrive sur Windows 7 et 8
Incompatibilité des appareils avec Windows 11 ?
Selon les statistiques internationales de Statcounter, 10 % des postes Windows dans le monde entier utilisent encore Windows 7. Concernant Windows 8, on est sur une part de marché d’environ 3 % qui concerne toujours des centaines de milliers de postes. Cela suppose que les utilisateurs de ces OS ne disposent pas de machines assez modernes pour accueillir Windows 11.
En effet, Windows 11 demande des ordinateurs datant d’au moins de 2017 pour une installation standard. Côté configuration, Microsoft exige des PC ayant au minimum les spécificités suivantes pour installer son nouveau système d’exploitation :
- Un processeur AMD ou Intel relativement récent, cadencé au moins à 1 GHz (ayant au moins deux cœurs) ;
- 4 Go de RAM ;
- 64 Go d’espace de stockage ;
- Carte graphique compatible DirectX12 ;
- Etc.
Des exigences plutôt strictes de la part de Microsoft qui entrainera l’abandon d’un nombre important d’ordinateur. Des solutions de bidouillage pourraient se faire sur une machine non compatible, mais elles ne promettent pas un fonctionnement sur toutes les configurations. De plus, elles ne permettent pas une utilisation fluide de Windows 11. Un utilitaire pour vérifier la compatibilité avec le nouvel OS est proposé par Microsoft, mais celui-ci ne fonctionne qu’avec Windows 10.
Migration vers Windows 10 : une solution plus accessible
Si vous souhaitez rester dans l’environnement Windows avec votre PC actuel, vous avez la possibilité de migrer vers Windows 10 plutôt que le 11. C’est la solution la plus accessible, car la plupart des PC sous Windows 7 et Windows 8.1 sont compatibles avec Windows 10. La fin de vie officielle de cet OS n’est prévue que pour octobre 2025. Il faut savoir tout de même que cette opération n’est plus gratuite actuellement. Vous devez acheter la licence de Windows 10 à 145 € pour la version famille et à 259 € pour la version professionnelle. À noter que Microsoft propose les licences de Windows 11 aux mêmes prix.