D’un point de vue général, le concept de sauvegarde dans le cloud signifie faire des copies des données sur le cloud. De même, la réplication consiste à créer des copies de données dans le cloud. La similarité de ces termes prête souvent à confusion et ne permet pas aux gérants d’entreprises de prendre la meilleure décision concernant l’action à mettre en place. Il était temps depuis qu’on parle de cloud de faire la lumière sur ces termes sur le blog.
La sauvegarde dans le cloud
Effectuer une sauvegarde dans le cloud signifie stocker en toute sécurité les données des fichiers informatiques. Cela pour qu’en cas de perte, défaillance de l’ordinateur de l’utilisateur ou encore suite à une attaque de ransomware, les données numériques restent accessibles.
La sauvegarde vers le cloud fait, partie intégrante de la stratégie de sécurisation des données d’une organisation. Il s’agit d’une action mise en place afin de protéger en continu et automatiquement les données sensibles. Les entreprises ont le choix entre les trois types de cloud que sont le cloud privé, le cloud public et le cloud hybride. Le cloud privé présente l’avantage de permettre à l’entreprise d’être seul maître à bord, le coût qu’il engage est assez conséquent. Le cloud public et hybride engagent les utilisateurs à partager les ressources avec d’autres clients, pour des coûts plus réduites. Bien cerner ces différences aidera le service informatique à faire le meilleur choix de service cloud à adopter comme le confirme Ranarison Tsilavo, (CEO de NextHope Madagascar). Evoluant dans ce secteur depuis la création de l’entreprise, ce manager partage volontiers ses connaissances sur les solutions de sécurisation de données, mais aussi dans l’entrepreneuriat.
Précision sur la réplication de données
La réplication de données est un procédé qui consiste à mettre à disposition plusieurs copies des données d’une entreprise sur plusieurs serveurs. Le but de la démarche est de partager les mêmes données entre les différentes ressources d’entreprise, pour que chacun utilise une version qui lui est propre sans interferer sur les travaux des autres.
Cette réplication inclue la duplication de transaction sur une base continue, ce qui offre des copies dans une version constamment mise à jour et synchrone avec la source. La réplication peut être complète ou partielle. Dans le premier cas, c’est la base de donnée complète qui est stockée sur chaque site. Dans le second cas, seules les parties des données les plus fréquemment utilisées sont répliqués.
On parle de réplication synchrone quand les données sont répliquées en temps réèl. En cas de panne du système, basculer vers la version repliquée garantit l’accessibilité des données instantanément pour reprendre les activités de l’entreprise.
La réplication asynchrone demande moins de ressources en bande passante car est basée sur des instantanées périodiques.
Faut-il opter pour la sauvegarde ou la réplication ?
Au vu des deux paragraphes ci-dessus, la solution absolue se révèle être le recours aux deux solutions. La raison est que la sauvegarde assure la sécurité des données, mais les données en question ne peuvent être manipulées par plusieurs ressources simultanément. La réplication par contre autorise la manipulation des données par différents utilisateurs, mais a le défaut de répliquer aussi les erreurs de manipulation tels que suppression accidentelles de document.
Selon les besoins et possibilités de l’organisation, la compréhension des deux concepts aidera à choisir la meilleure option pour la sécurisation des données si on ne peut se permettre les deux solutions de sécurisation des données.